• Ha ha ha ah ahahahahah !!!! J'avais un pote qui tenais un kiosque à journaux... Toute la sainte journée c'était "scuzez msieur,z'avez pas d'la monaie pour prendre le bus ?" et lui,invariablement, répondait NON !!!! c'est marqué "change" sur mon front ? Tete de con va,z'avez pas fini d'me faire chier ???
    Hahahahahahah!!!! J'adorre ces personages !


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  • Maman qui rentre du boulot plus tot ! Ah l'occasion était trop belle ! Aussitot dit aussitot fait, je l'attrape par le string et direction le débats (non pas celui de chirac et des trois graces...) pas moyen d'y échapper, une semaine d'économies à dépenser...

    La besogne achevée, je suis pris d'une irresistible envie de pipi, et là tronant comme le maitre des lieus que je suis, je me laisse aller quand soudain le post surgit !!! C'est dingue l'inspiration non ???

    ...Une
    grosse gorgée d'air frais, et on plonge. J'ouvre la porte, et me voilà
    dans cette salle à l'air quelque peu nauséabonde, au sol un peu crado,
    avec quelques bouts de PQ rose brunis par la boue des chaussures qui
    ont été on sait trop où, qui flottent à moitié sur un centimètre ou
    deux d'eau, de boue, de pisse de mecs qui savent pas viser, et d'autres
    ingrédients réjouissants....


    Et
    j'oublie le savon qui tombe par terre quand on se secoue les mains.
    C'est vrai, on s'imagine pas, sur le moment, que par ce geste innocent
    on massacre des milliers de bactéries innocentes, leurs rêves, leur
    jeunesse, leurs espoirs, mais à mon avis si on en avait une idée on
    serait moins étonné que les survivantes s'attachent à nous pourrir la
    vie. Je piétine donc la marée agonisante des bactéries sans aucun
    remords, dans l'indifférence générale, je referme la porte derrière
    moi, et je constate avec dépit qu'elles sont pleines à craquer, ces
    chiottes, fait chier, c'est le cas de le dire, surtout que ça presse,
    merde.


    Voyons
    voir les possibilités qui s'offrent à moi. Les pissotières sont toutes
    prises d'assaut, et la relève immédiate semble assurée. Un coup d'oeil
    vers les chiottes ou on peut s'asseoir, rouge, rouge , rouge, blanc.
    Ah, génial ! Je vais pouvoir me lâcher, vider cette vessie qui me
    torture depuis un quart d'heure, tellement que je suis obligé de courir
    sur place de me remuer le cul jusqu'à choper des crampes au postérieur.
    Ma main s'approche de la poignée, j'appuie, je pousse... Ah !
    Excusez-moi monsieur. Tu pourrais penser à fermer à clef connard,
    j'avais déjà baissé ma braguette, maintenant ça presse deux fois plus
    je suis frustré par mes excréments qui réclament leur liberté.


    Putain,
    en plus il y a un autre mec qui fait la queue, enfin la queue dans le
    sens file d'attente, je parle. On se regarde vite fait, limite
    innocemment mais dans nos esprits c'est une joute qui se joue là, un
    combat où lui a la légitimité. Je m'incline, bon prince, il était là
    avant. Bon. Grouillez vous bande de crétins, merde.
    Ah, le vieux à droite est en train de secouer, pour faire tomber les
    dernières gouttes d'urine dans la cuvette, optimisant ainsi la
    proportion de celles qui seront arrivées à bon port plutôt que dans son
    slip, c'est cool, plus qu'un et ce sera mon tour. Mais l'autre mec est
    déjà sur le coup, j'ai peut être pas pris l'emplacement le plus
    stratégique, quoi que... Miracle ! Sans prévenir,
    sans ménagement aucun pour son calbut, un splendide spécimen de
    camionneur moustachu viens de ranger son sexe dans le garage, tant pis
    pour les dernières gouttes, et avec une agilité, une grâce, dirait-on,
    il se retourne, triomphant, la tête haute, la main un peu mouillée et
    les yeux déjà tournés vers l'horizon, et s'en va, repu, ou plutôt,
    vidé. Juste devant moi. Là, désolé mon gars, pas de pitié, la
    trajectoire et libre, je sens déjà venir en moi le sentiment de
    soulagement intense de celui que la bienséance et l'hygiène, concepts au mieux bourgeois, au pire fasciste (où l'inverse ?- les premiers sont plus nombreux, plus éduqués et plus tenaces) ont empêché un moment de satisfaire ses envies les plus primaires.



    Je me vide, c'est trop bon, putain. Bon, évidemment, ce serait mieux
    d'être seul, il y a des jours ou je me dis qu'il n'y a pas de plaisir
    sans partage, mais pisser, c'est l'exception qui confirme la règle. Je
    sais que je suis bizarre, mais là, je crois en l'omniscience de mon
    propos.


    Si
    vous en doutez, je vous invite cordialement à faire l'expérience :
    prenez des toilettes publiques avec quatre pissotières, vides au moment
    ou vous arrivez. Prenez place à l'une des pissotières du milieu, gauche
    ou droite, c'est totalement indifférent. Attendez que quelqu'un d'autre
    rentre (choisissez bien vos chiottes publiques et votre horaire si vous
    avez d'autres réjouissances de prévues dans la journée, sinon vous
    pouvez attendre longtemps). Bon, alors mettons que vous attendez pas
    trop longtemps, et que quelqu'un rentre. Il va systématiquement
    (et j'insiste avec une attention toute particulière sur le
    systématiquement) se placer sur la pissotière à l'extrême inverse de
    celle ou vous vous trouvez. Pissez est un plaisir dont on jouit seul,
    peut être un de ces moments d'intimité, que dis-je, de misanthropie,
    les plus profonds que l'on puisse connaître. Pour en jouir pleinement,
    pour profiter de ce moment au maximum, il faut pouvoir garder ses
    distances avec les autres. Quand on pisse à côté de quelqu'un, on sait
    jamais trop ou regarder, c'est vrai ça, où c'est qu'on pose les yeux,
    au moins quand on est assis et qu'on chie on peut lire les inscriptions
    marquées sur la porte, genre "pousse au lieu de regarder le plafond" ou
    "Mimi ta femme elle suce comme une reine", mais quand on pisse, on sait
    pas trop quoi regarder, si on regarde sa bite on passe pour un
    égocentrique, (voir, en fonction de son humeur, du temps depuis le
    réveil, des personnes croisées auparavant, et de tout un tas de trucs
    qu'on maîtrise plus ou moins, peut être un ego avec la trique, mais ça,
    pour le coup, c'est vraiment pas pratique pour pisser), si on regarde
    un peu de côté on voit la bite du voisin, (c'est toujours un peu
    tentant de jeter un petit coup d'œil, voir si la mienne est plus grosse
    mais on le fait rarement- peur de la comparaison ?), devant son nez il
    n'y a rien à voir à part des carreaux de carrelages un peu jaunis par
    le temps. Bon, j'assume mon égocentrisme et je regarde ma bite, au
    moins ça diminue les risques d'en foutre à côté. Mes yeux sont rivés
    sur mon gland qui me libère du superflu de flotte de bière et de coca,
    et ils restent là bien sagement, presque pudiques.


    Et
    voilà, c'est terminé ou presque, le jet diminue, les risques pour mon
    futal et pour le sol n'en sont qu'amplifiés. On pousse, un petit jet
    encore, c'est pas tout à fait fini. Encore quelques petits coups. Merde, il y en reste un peu, je le sens,
    mais il va falloir tirer délicatement -car c'est un geste extrêmement
    subtil- sur mon prépuce pour aller le récupérer. Coup d'œil vers la
    droite, vers la gauche, bon, de toute façon c'est la misère humaine,
    c'est notre lot à tous, enfin, vous on vous à peut être appris à pisser
    sans vous en foutre sur les mains, mais moi dans mon école ils ont du
    faire ça un jour où j'étais pas là, peut être que j'avais la grippe ce
    jour là, pourtant c'est une leçon essentielle ils auraient pu faire ça
    un jour ou on y était tous ou prévoir une séance de rattrapage ces
    connards. Bon, ben je tire délicatement sur mon prépuce, comme ça au
    moins mon calbut restera sec, et de toute façon, moi on m'a appris à me
    laver les mains.


    Et
    la braguette de se refermer, je me retourne à mon tour pour le plus
    grand soulagement de ceux qui attendent derrière moi. Direction lavabo,
    d'un pas ferme et déterminé, ma quête est terminée, je n'ai plus grand
    chose à faire ici. Deuxième queue, enfin, deuxième file d'attente,
    parce que les queues, c'est pas ce qui manque ici, et perso vu la place
    qu'une seule peut prendre dans mon cerveau, je préfère m'en arrêter là,
    mais bon, là, aucune urgence, au bout de quelques minutes on est
    presque dans son élément. Des robinets, des mecs qui se recoiffent, un
    gamin qui demande à son père ce que c'est les trucs à vendre dans la
    machine, normal quoi.


    Y
    a un truc marrant, c'est de voir les gens se regarder dans la glace,
    mais en même temps c'est gênant. Et oui, chiotte publique, lieu ou l'on
    renonce à son intimité par excellence, mais on s'en fout. Lieu ou l'on
    perçoit sans même le vouloir un bout plus ou moins gros d'intimité des
    autres, sans pour autant y attacher une quelconque importance. Il y a
    des fois ou on croise des gens et on a l'impression de s'être déjà vu
    quelque part, et on se demande où. Et autant on a le réflexe de penser
    supermarché, RER, stade de foot, autant on pense jamais aux chiottes
    publiques. Pourtant j'ai du en voir, des gens, aujourd'hui, des riches,
    des pauvres, des rustres, des romantiques, des destins que rien n'amène
    à se croiser et qui pourtant, un beau matin sur une aire d'autoroute,
    se croisent, l'air de rien, le regard baissé, presque gênés parfois
    d'être là. Chiottes publiques, parties intimes, paradoxe naturel, sociologie scatophile.
    Voilà, je suis vidé du superflu de mes pensées, jusqu'à dans quelques
    minutes ou quelques heures, jusqu'à ce que je digère de nouvelles
    inspirations et que je les régurgite d'une façon ou d'une autre. Comme quoi on peut pisser philosophiquement.
    Sacré Mr Peep va ! t'en fera jamais d'autres...








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    13 commentaires
  • En ces temps troublés, ou le zizi n'ose pointer son nez , figurez vous que je pense à vous malgres tout !!!
    L'impérialisme Micro sauf tiens toujours en ce début de siècle ou l'individu semble promis à un bel avenir ... Ce matin , d'humeur mutine , je décidais de céder aux sirènes Mozillesques, ouverture de PC clic clac, connexion et direction le home ou le dernier soft maison sortait tout juste du four .
    Téléchargement , installation , paramétrage de la bete et ... quelle ne fut ma surprise ! C'est une bombe , de la balle , une torpille , que dis-je , LA torpille !!! Veaux blogg landeurs , oubliez le nex pleureur !!!! Ruez vous sur le firefox nouvelle mouture !!! Les liens RSS trouvent avec lui la justification de leur , jusque là , obscure existence !!!!  Tout est clair , limpide  et rapide !!! Il fait presque le café , et bien moins le con que l'affreux inutilitaire à l'égo surdimenssionné qui ne mérite qu'une chute définitive les bras en croix , de la maison de notre ex ex ex ex boutonneux : j'ai nommé celui que je ne citerais plus , l'immonde ....
    Allez , suivez moi et répétez cez quelques syllabes : mozilla avec nous , mozilla avec nous , raffarin t'es foutu le peuple aura ta peau !


    8 commentaires
  • "En 1940, les problèmes les plus importants pour les jeunes américains scolarisés, d'après leurs professeurs, étaient: la nécessité de se taire en classe, le chewing gum en classe, faire du bruit et courir dans les couloirs.
    50 ans plus tard les problèmes majeurs, toujours d'après les professeurs, sont: la drogue, l'abus d'alcool, le suicide et le vol."
    Motorola. The Role of the Adult in the Life of a Child, 1995

    Quand j'vous dis que ma politique est la bonne : le retour du coup de pied dans l'fion , pas pour les momes bien sur mais pour tous ces veaux qui leur servent (temporairement) de parents !!!


    3 commentaires
  •  

    Les collines des buttes chaumont sont les seins d'un hermaphrodite allongé en nord-sud, dont la chatte se trouve aux halles, et la bite vers montparnasse.

    A ces hauteurs, il suffit d'un souffle de vent d'est pour écouter de la gabber à 200BPM, et on lit les news sur les nuages à l'aide de lasers publicitaires installés sur les grands boulevards ; La conscience de cette entité peut être qualifiée de collective, mais elle-même n'apprécierait pas le terme. Anyway.
    Lecture/Ecriture/Exécution. Beigbeder est mort au début de la derniere phase, logique, informatique. La lettre piegée.
    Un texte toxique, écrit en automatique forward, par la creme, plutôt la mousse, de l'humanité, tentant qu'il est de faire des raccourcis : Paris au sommet du monde, le gatecrashing/OB en ultime activité humaine, allez.
    Le pire, c'est que ça n'implique aucune création, juste un emploi avisé d'outils informatiques domestiques : Chercher/Remplacer, Copier/Coller /Pomper/Namedropper.
    Seule l'insertion du fameux signe fatal, elle, résulte d'une alchimie, pour le coup, encore bien complexe, et brumeuse, et secrete, et chere, parce que syndicale.

    Le cerveau des hommes, pas aussi bien partagé que celui des chats, est tout de même l'unité atomique d'un système général, chaotique et passionnel, mais encore capable d'élaborer des défenses, de produire des armes d'attaques ou encore de concevoir des distractions. On n'est pas là pour se faire chier.

    Chaque octet compte, chaque scénario, même stupide, abscons, et toutes les possibilités, enfants d'un couple qui meurt à chaque seconde, s'accouplent à nouveau pour produire d'autres enfants, et la SOLUTION regle, nivelle, extermine le PROBLEME, ça s'appelle l'algorithmie génétique, et Dieu lui-même est admiratif.

    D'un café de la Villette on passe à un studio de la butte montmartre, enquille la rue des martyrs pour un virage sur l'aile au boulevard de clichy, pédalage énergique jusqu'à Stalingrad, en gros, et vol-plané tranquille le long du faubourg, jusqu'à république où on repère bien, à 50M d'altitude, les cibles aller et venir, et l'écrivain le plus riche de Paris, le type de qui plus rien n'est réellement exigé, le mec qui n'a rien à prouver, sortir du tabac du boulevard Voltaire. WiFI, Bluetooth, et de bons vieux cables éthernet, des ondes GSM, du bète téléphone RTC, partout, parfois seulement le réseau électrique, et la puissance du corpus ainsi produit peut s'éffrayer lui-même.
    L'intelligence totale, omnipotente, l'hystérie volontaire, positive et négative et positive et négative et positive et négative, productive, ultra-magnétique, sort de l'agit-prop et englobe, comprend, materne et nourrit les neurones des humains aussi sur que les chats savent tous comment tuer une souris.
    Et les rancoeurs associatives, le ressenti collégial, les cibles partagées comme des joints, les plans d'assassinat élaborés dans des roulages de pelle, on peut voir ça comme un de ces peeps-shows où des couples baisent au-dessus du public sur un filet tendu sur la ville, accroché à des poles périphériques, la partouze stellaire des écrivains de la vie, où le seul carton exigé à l'entrée est une gaule solide ou une chatte dégoulinante. L'arme fatale 2000. Qu'on en juge : 7 blessés dans le jury, Leo Sheer dans le coma, et Frédéric Beigbeder tombé face contre terre les bras en croix, un sourire dément sur sa trogne Hanna-Barberesque.

    Merci Hermaphrodite !!!


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